Héroïne de la Résistance , Agnès de Nanteuil (1922-1944) était un peu oubliée. Jusqu’à ce que, le 8 novembre 2002, l’école de formation des officiers de Coëtquidan ait choisi de prendre son nom pour sa 26e promotion. La cérémonie a eu lieu en présence de son frère Benoît et de sa sœur Blandine. Aujourd’hui, c’est au tour de cet ouvrage, écrit par l’universitaire brestois et historien Christophe Carichon de retracer la courte vie de cette femme, née dans une famille de vieille noblesse, qui passa son enfance entre Paris et la Bretagne , investie dans les mouvements de jeunes et l’Action catholique. Agent de liaison dans la Résistance , notamment dans le Morbihan, elle fut dénoncée et arrêtée à Vannes, puis torturée et déportée par le dernier convoi de Rennes, où elle mourra des suites de ses blessures. Le récit poignant de cet itinéraire est construit à partir du témoignage direct de ceux qui l’on connue et d’extraits d’écrits inédits. Le récit d’un modèle de courage pour une jeunesse déboussolée, qui s’enflamme trop souvent pour les causes les plus futiles.
Née en 1922, Agnès de Nanteuil connaît une enfance heureuse à Paris et en Bretagne et une jeunesse investie dans les mouvements de jeunes et l'Action catholique. Pendant la guerre, elle s'engage dans la résistance et devient agent de liaison. Dénoncée, arrêtée, torturée, Agnès est déportée par le dernier convoi de Rennes et meurt à Paray- le-Monial des suites d'une blessure reçue pendant le trajet. Christophe Carichon a écrit le récit poignant de sa vie et de sa disparition tragique.