mardi 21 juin 2011

Jean Mercier nous parle d'Agnès de Nanteuil - La Vie

Elle avait un nom digne d’un roman d’aventure. Sa vie n’a duré que 22 ans, jusqu’à ce jour d’août 1944, où, au bout d’une terrible agonie, elle prit fin dans un wagon plombé en partance pour l’enfer des camps. Entrée en résistance autant par amour de la France que par fidélité à Dieu, la jeune agent de liaison ne parla pas sous la torture et resta joyeuse jusqu’au bout. Dans ce livre, qui se lit d’une traite, l’historien Christophe Carichon retrace une trajectoire exemplaire et nous fait entrer dans la cohérence d’une famille exceptionnelle – on retiendra la figure de la mère d’Agnès, Sabine. Il désigne aussi la grammaire élémentaire qui prélude à la sainteté : l’enracinement dans la prière et les sacrements, le courage et le don de soi.
Jean Mercier