Ce livre relate l'histoire d'une jeune fille, agent de liaison d'un réseau de résistants, arrêté en mars 1944, torturée puis déportée au début du mois d'août, blessée par un garde allemand, lors de l'attaque d'un convoi ferroviaire par des aviateurs britanniques mitaillant à l'aveugle. Elle décède après un long calvaire, prisonnière laissée sans soins par ordre des policiers nationaux-socialistes.
L'auteur détaille la vie de deux familles dont l'une célèbre, les Cochin, caractéristiques de l'ancienne France, patriotes désintéressés, catholiques actifs et qui utilisent leur situation sociale pour rendre le maximum de services autour d'eux.
La jeune Agnès de Nanteuil mène d'abord la vie d'une fille de bonne famille, pieuse, pensant devenir religieuse. Habitant dans le Morbihan, elle prend d'abord des responsabilités dans le scoutisme traditionnel puis s'engage, à 20 ans, dans un mouvement de résistance avec sa sœur et ses amis.
Ce livre, au-delà de la biographie de l'héroïne, fait revivre une société dont il existe, heureusement, quelques surgeons dans la France d'aujourd'hui.
Née en 1922, Agnès de Nanteuil connaît une enfance heureuse à Paris et en Bretagne et une jeunesse investie dans les mouvements de jeunes et l'Action catholique. Pendant la guerre, elle s'engage dans la résistance et devient agent de liaison. Dénoncée, arrêtée, torturée, Agnès est déportée par le dernier convoi de Rennes et meurt à Paray- le-Monial des suites d'une blessure reçue pendant le trajet. Christophe Carichon a écrit le récit poignant de sa vie et de sa disparition tragique.